Ad Gloriam Santonum
Tout comme Pierre Véry fut le phare du roman de mystère français, Stefan Wul fut, sans conteste, celui de la science-fiction également française. Pourtant, il écrivit peu, un vrai météore : onze romans écrits sur trois ans (Niourk, L'orphelin de Perdide...), à la fin des années cinquante, et un douzième, Noô, quinze ans plus tard. On ajoutera une mince poignée de nouvelles et voilà pour le tout. Terminé pour la science-fiction.
Période suivante : alliant le lyrisme à la fantaisie, Pierre Pairault (puisque tel était son nom) mit fin, du moins sur le papier, à l'existence de Stefan Wul en se lançant dans une poésie joyeuse et exubérante, dont La Vercingétorigolade en est le plus bel exemple. Pièce inconnue dans l'oeuvre de Pierre Pairault / Stefan Wul, le bref poème Ad gloriam Santonum a figuré dans l'anthologie 2001, une odyssée saintaise (éditions Jean-Michel Bordessoules). Cette signature méritait bien ces quelques lauriers...